| Titre : |
LA BIBLE AU FEMININ : de l'ancienne tradition à un christianisme hellénisé |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Laure AYNARD |
| Editeur : |
Paris : CERF |
| Année de publication : |
1990 |
| Collection : |
LECTIO DIVINA num. 138 |
| Importance : |
321 p. |
| Catégories : |
Femme
|
| Note de contenu : |
Un préjugé courant veut que la Bible ait dévalorisé la femme. Il repose en particulier sur une équivoque liée au mot patriarcal. La civilisation biblique serait le type même de ce régime, vécu en fait sur l'ensemble du globe et souvent de façon bien plus rigoureuse.
L’Ancien Testament, avec de grandes figures féminines, témoigne en vérité d’un statut plutôt favorable à la femme. Si le monde biblique a, au cours de son histoire, pratiqué le style de vie patriarcal, et de façon très souple, il ne l'a jamais théorisé, encore moins sacralisé.
Il en va tout autrement de la Grèce. Son peuple connaissait un mythe selon lequel une femme, Pandore, avait été créée par la haine des dieux pour jeter le malheur sur une humanité entièrement mâle, et jusque-là parfaitement heureuse. Ce mythe fut bientôt relayé par une philosophie dualiste, mettant le féminin du côté des ténèbres, du mal, de la matière opposée à l’esprit.
Or, c'est dans un monde touché par l'influence grecque qu'apparut Jésus, et sa contestation du patriarcat, ainsi que l'attention, le respect particulier qu'il accorda aux femmes choquèrent ses contemporains.
Après lui vint saint Paul, de formation à la fois grecque et rabbinique, suivi par des théologiens formés dans la culture grecque. Durant de longs siècles, ils propagèrent une théorie de l'infériorité féminine, dont l'origine est nettement extra-biblique.
Une telle étude pourra aider les communautés et les Églises d’aujourd’hui à élaborer une théologie féministe à la fois plus ouverte aux réalités du monde actuel et mieux enracinée dans la Bible.
Introduction.
Première partie. - L'ancienne tradition biblique.
Chapitre premier. - Le fait social patriarcal.
Chapitre II. - Le plus ancien grand poème biblique : le cantique de Débora, juge en Israël.
Chapitre III. - Les textes yahvinistes de la genèse.
Chapitre IV. - Moïse et les premiers textes législatifs.
Chapitre V. - Les livres historiques.
Chapitre VI. - Les prophètes.
Chapitre VII. - Textes du retour d'exil.
Deuxième partie. - Le tournant.
Chapitre premier. - La civilisation grecque.
Chapitre II. - Le patriarcalisme romain.
Chapitre III. - Ecrits juifs de l'époque hellénistique et romaine.
Chapitre IV. - Une réaction "féministe".
Chapitre V. - La tradition rabbinique.
Chapitre VI. - Le judaïsme alexandrin. L'oeuvre de Philon.
Troisième partie. - Le Nouveau Testament.
Chapitre premier. - Attitude de Jésus envers les femmes.
Chapitre II. - Saint Paul.
Chapitre III. - Autres récits néo-testamentaires.
Quatrième partie. - L'Eglise ancienne.
Chapitre premier. - Les temps obscurs ou l'Eglise des humbles.
Chapitre II. - L'irruption des lettrés.
Chapitre III. - Des compensations.
En guise de conclusion.
Bibliographie sommaire. |
LA BIBLE AU FEMININ : de l'ancienne tradition à un christianisme hellénisé [texte imprimé] / Laure AYNARD . - Paris : CERF, 1990 . - 321 p.. - ( LECTIO DIVINA; 138) .
| Catégories : |
Femme
|
| Note de contenu : |
Un préjugé courant veut que la Bible ait dévalorisé la femme. Il repose en particulier sur une équivoque liée au mot patriarcal. La civilisation biblique serait le type même de ce régime, vécu en fait sur l'ensemble du globe et souvent de façon bien plus rigoureuse.
L’Ancien Testament, avec de grandes figures féminines, témoigne en vérité d’un statut plutôt favorable à la femme. Si le monde biblique a, au cours de son histoire, pratiqué le style de vie patriarcal, et de façon très souple, il ne l'a jamais théorisé, encore moins sacralisé.
Il en va tout autrement de la Grèce. Son peuple connaissait un mythe selon lequel une femme, Pandore, avait été créée par la haine des dieux pour jeter le malheur sur une humanité entièrement mâle, et jusque-là parfaitement heureuse. Ce mythe fut bientôt relayé par une philosophie dualiste, mettant le féminin du côté des ténèbres, du mal, de la matière opposée à l’esprit.
Or, c'est dans un monde touché par l'influence grecque qu'apparut Jésus, et sa contestation du patriarcat, ainsi que l'attention, le respect particulier qu'il accorda aux femmes choquèrent ses contemporains.
Après lui vint saint Paul, de formation à la fois grecque et rabbinique, suivi par des théologiens formés dans la culture grecque. Durant de longs siècles, ils propagèrent une théorie de l'infériorité féminine, dont l'origine est nettement extra-biblique.
Une telle étude pourra aider les communautés et les Églises d’aujourd’hui à élaborer une théologie féministe à la fois plus ouverte aux réalités du monde actuel et mieux enracinée dans la Bible.
Introduction.
Première partie. - L'ancienne tradition biblique.
Chapitre premier. - Le fait social patriarcal.
Chapitre II. - Le plus ancien grand poème biblique : le cantique de Débora, juge en Israël.
Chapitre III. - Les textes yahvinistes de la genèse.
Chapitre IV. - Moïse et les premiers textes législatifs.
Chapitre V. - Les livres historiques.
Chapitre VI. - Les prophètes.
Chapitre VII. - Textes du retour d'exil.
Deuxième partie. - Le tournant.
Chapitre premier. - La civilisation grecque.
Chapitre II. - Le patriarcalisme romain.
Chapitre III. - Ecrits juifs de l'époque hellénistique et romaine.
Chapitre IV. - Une réaction "féministe".
Chapitre V. - La tradition rabbinique.
Chapitre VI. - Le judaïsme alexandrin. L'oeuvre de Philon.
Troisième partie. - Le Nouveau Testament.
Chapitre premier. - Attitude de Jésus envers les femmes.
Chapitre II. - Saint Paul.
Chapitre III. - Autres récits néo-testamentaires.
Quatrième partie. - L'Eglise ancienne.
Chapitre premier. - Les temps obscurs ou l'Eglise des humbles.
Chapitre II. - L'irruption des lettrés.
Chapitre III. - Des compensations.
En guise de conclusion.
Bibliographie sommaire. |
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