Titre : |
FIGURES III : critique et poétique, poétique et histoire, la rhéthorique restreinte |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Gérard GENETTE, Auteur |
Editeur : |
Paris : SEUIL |
Année de publication : |
1972 |
Collection : |
POETIQUE |
Importance : |
282 p. |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-02-002039-8 |
Note de contenu : |
Les études qui composent ce volume s'articulent en une suite rigoureuse : Critique et poétique, Poétique et histoire, La rhétorique restreinte (ou métaphore et métonymie), Métonymie chez Proust (ou la naissance du Récit), enfin Discours du récit (pour une technologie du discours narratif) qui est un essai de méthode «appliqué» à la Recherche du Temps perdu. Discours dont la dualité de démarche se veut exemplaire : «La spécificité proustienne est irréductible, elle n'est pas indécomposable. Comme toute œuvre, comme tout organisme, la Recherche est faite d'élémcnts universels qu'elle assemble en une totalité singulière. L'analyser, c'est donc aller non du général au particulier, mais bien du particulier au général. Ce paradoxe est celui de toute poétique, sans doute aussi de toute activité de connaissance, toujours écartelée entre ces deux lieux communs incontournables, qu'il n'est d'objets que singuliers, et qu'il n'est de science que du général ; toujours cependant réconfortée, et comme aimantée, par cette autre vérité un peu moins répandue, que le général est au cœur du singulier, et donc - contrairement au préjugé commun - le connaissable au cœur du mystère.» |
FIGURES III : critique et poétique, poétique et histoire, la rhéthorique restreinte [texte imprimé] / Gérard GENETTE, Auteur . - Paris : SEUIL, 1972 . - 282 p.. - ( POETIQUE) . ISBN : 978-2-02-002039-8
Note de contenu : |
Les études qui composent ce volume s'articulent en une suite rigoureuse : Critique et poétique, Poétique et histoire, La rhétorique restreinte (ou métaphore et métonymie), Métonymie chez Proust (ou la naissance du Récit), enfin Discours du récit (pour une technologie du discours narratif) qui est un essai de méthode «appliqué» à la Recherche du Temps perdu. Discours dont la dualité de démarche se veut exemplaire : «La spécificité proustienne est irréductible, elle n'est pas indécomposable. Comme toute œuvre, comme tout organisme, la Recherche est faite d'élémcnts universels qu'elle assemble en une totalité singulière. L'analyser, c'est donc aller non du général au particulier, mais bien du particulier au général. Ce paradoxe est celui de toute poétique, sans doute aussi de toute activité de connaissance, toujours écartelée entre ces deux lieux communs incontournables, qu'il n'est d'objets que singuliers, et qu'il n'est de science que du général ; toujours cependant réconfortée, et comme aimantée, par cette autre vérité un peu moins répandue, que le général est au cœur du singulier, et donc - contrairement au préjugé commun - le connaissable au cœur du mystère.» |
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