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Corps pour corps / Jeanne FAVRET-SAADA
Titre : Corps pour corps : Enquête sur la sorcellerie dans le Bocage Type de document : texte imprimé Auteurs : Jeanne FAVRET-SAADA, Auteur Editeur : Paris : GALLIMARD Année de publication : 1981 Collection : TEMOINS Importance : 368 p. Présentation : couv. ill. en coul. Format : 22x15 Langues : Français (fre) Note de contenu : En 1969, Jeanne Favret-Saada s'installe dans le Bocage pour y étudier la sorcellerie. Personne ne veut lui en parler. Tenir un journal paraît alors le seul moyen de circonscrire un «objet» qui se dérobe : relater les conversations, incidents, coutumes qui pourraient avoir un lien quelconque avec la sorcellerie, noter systématiquement comment les gens refusent d'en parler. Dans la formulation même de ces refus se révèle peu à peu une conception du monde centrée sur l'idée de «force».
Un jour, tout bascule : parce qu'ils lui attribuent cette «force», des paysans demandent à Jeanne Favret-Saada de les désenvoûter. Un autre ensorcelé, qui devine sa peur, lui annonce qu'elle est «prise» et l'adresse à sa désorceleuse. Dès lors, continuer à écrire permet à l'ethnographe de manier des situations incompréhensibles et dangereuses, de supporter l'enjeu mortel de toute crise de sorcellerie : «Corps pour corps, c'est lui qui y passe, ou c'est moi.»
On ne connaît en général du travail ethnographique que son aboutissement : le mémoire savant. Mais, sur le terrain, comment les choses se passent-elles ?Corps pour corps : Enquête sur la sorcellerie dans le Bocage [texte imprimé] / Jeanne FAVRET-SAADA, Auteur . - Paris : GALLIMARD, 1981 . - 368 p. : couv. ill. en coul. ; 22x15. - (TEMOINS) .
Langues : Français (fre)
Note de contenu : En 1969, Jeanne Favret-Saada s'installe dans le Bocage pour y étudier la sorcellerie. Personne ne veut lui en parler. Tenir un journal paraît alors le seul moyen de circonscrire un «objet» qui se dérobe : relater les conversations, incidents, coutumes qui pourraient avoir un lien quelconque avec la sorcellerie, noter systématiquement comment les gens refusent d'en parler. Dans la formulation même de ces refus se révèle peu à peu une conception du monde centrée sur l'idée de «force».
Un jour, tout bascule : parce qu'ils lui attribuent cette «force», des paysans demandent à Jeanne Favret-Saada de les désenvoûter. Un autre ensorcelé, qui devine sa peur, lui annonce qu'elle est «prise» et l'adresse à sa désorceleuse. Dès lors, continuer à écrire permet à l'ethnographe de manier des situations incompréhensibles et dangereuses, de supporter l'enjeu mortel de toute crise de sorcellerie : «Corps pour corps, c'est lui qui y passe, ou c'est moi.»
On ne connaît en général du travail ethnographique que son aboutissement : le mémoire savant. Mais, sur le terrain, comment les choses se passent-elles ?Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 58389 F22 Livre Fonds Moderne Adultes Disponible LES MOTS, LA MORT, LES SORTS / Jeanne FAVRET-SAADA
Titre : LES MOTS, LA MORT, LES SORTS : la sorcellerie dans le bocage Type de document : texte imprimé Auteurs : Jeanne FAVRET-SAADA, Auteur Editeur : Paris : GALLIMARD Année de publication : 1977 Collection : BIBLIOTHEQUE DES SCIENCES HUMAINES Importance : 332 p. Résumé : Dans le bocage, être ensorcelé c'est être pris dans la répétition de malheurs qui atteignent au hasard les personnes et les biens d'un ménage : coup sur coup, la génisse qui meurt, l'épouse qui avorte, l'enfant qui se couvre de boutons, la voiture qui va dans le fossé, le beurre qu'on ne peut plus baratter, les oies affolées ou cette fiancée qui dépérit. N'importe quoi peut se produire, n'importe quand, dans cette guerre d'escalade dont la victime attribue l'initiative à son sorcier. N'importe quoi, jusqu'à la mort. Pour l'éviter, on va quérir un désorceleur, c'est à dire un mercenaire du combat magique, qui affrontera le sorcier à la place de son client. Etre pris dans les sorts, dans la mort ou dans les mots qui nouent le sort ou qui le détournent, c'est tout un. Projeter de faire l'ethnographie des sorts suppose une dose considérable de naïveté : dans les sciences humaines, la parole est censée viser à la communication et voilà que l'ethnographe se retrouve sur un champ de bataille, heurtant les cadavres dans la nuit et poursuivie par les appels des blessés. LES MOTS, LA MORT, LES SORTS : la sorcellerie dans le bocage [texte imprimé] / Jeanne FAVRET-SAADA, Auteur . - Paris : GALLIMARD, 1977 . - 332 p.. - (BIBLIOTHEQUE DES SCIENCES HUMAINES) .
Résumé : Dans le bocage, être ensorcelé c'est être pris dans la répétition de malheurs qui atteignent au hasard les personnes et les biens d'un ménage : coup sur coup, la génisse qui meurt, l'épouse qui avorte, l'enfant qui se couvre de boutons, la voiture qui va dans le fossé, le beurre qu'on ne peut plus baratter, les oies affolées ou cette fiancée qui dépérit. N'importe quoi peut se produire, n'importe quand, dans cette guerre d'escalade dont la victime attribue l'initiative à son sorcier. N'importe quoi, jusqu'à la mort. Pour l'éviter, on va quérir un désorceleur, c'est à dire un mercenaire du combat magique, qui affrontera le sorcier à la place de son client. Etre pris dans les sorts, dans la mort ou dans les mots qui nouent le sort ou qui le détournent, c'est tout un. Projeter de faire l'ethnographie des sorts suppose une dose considérable de naïveté : dans les sciences humaines, la parole est censée viser à la communication et voilà que l'ethnographe se retrouve sur un champ de bataille, heurtant les cadavres dans la nuit et poursuivie par les appels des blessés. Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 38153 F22 Livre Fonds Moderne Adultes Disponible