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44-5-265 - septembre-octobre 2019 - L'exégèse canonique [texte imprimé] . - 2019 . - 122p. Langues : Français (fre) |
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Titre : La canonisation du Pentateuque Type de document : texte imprimé Auteurs : Thomas RÖMER, Auteur Année de publication : 2019 Article en page(s) : p23-38 Langues : Français (fre) Résumé : Si le Pentateuque intègre de nombreuses traditions narratives et législatives préexiliques, sa « canonisation » intervient à l’époque perse. Par ce terme, il faut comprendre la constitution d’un corpus écrit de référence, où s’expriment et se reconnaissent tous les courants du judaïsme : courants théologiques deutéronomiste et sacerdotal, judaïsme judéen et samarien, judaïsme de la diaspora. La constitution d’un texte de référence, placé sous l’autorité de la figure de Moïse (« livre de la torah de Moïse »), ne signifie pas que le texte soit fixé dans ses moindres détails : au IIe siècle avant notre ère coexistent un texte proto-massorétique, le Pentateuque réécrit de Qumran, la Septante et le Pentateuque samaritain.
in Communio > 44-5-265 (septembre-octobre 2019) . - p23-38[article] La canonisation du Pentateuque [texte imprimé] / Thomas RÖMER, Auteur . - 2019 . - p23-38.
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in Communio > 44-5-265 (septembre-octobre 2019) . - p23-38
Résumé : Si le Pentateuque intègre de nombreuses traditions narratives et législatives préexiliques, sa « canonisation » intervient à l’époque perse. Par ce terme, il faut comprendre la constitution d’un corpus écrit de référence, où s’expriment et se reconnaissent tous les courants du judaïsme : courants théologiques deutéronomiste et sacerdotal, judaïsme judéen et samarien, judaïsme de la diaspora. La constitution d’un texte de référence, placé sous l’autorité de la figure de Moïse (« livre de la torah de Moïse »), ne signifie pas que le texte soit fixé dans ses moindres détails : au IIe siècle avant notre ère coexistent un texte proto-massorétique, le Pentateuque réécrit de Qumran, la Septante et le Pentateuque samaritain. l'histoire, l'allégorie et la théologie / Dominique POIREL in Communio, 44-5-265 (septembre-octobre 2019)
Titre : l'histoire, l'allégorie et la théologie Type de document : texte imprimé Auteurs : Dominique POIREL, Auteur Année de publication : 2019 Article en page(s) : p39-51 Langues : Français (fre) Résumé : Le Moyen âge est souvent présenté comme correspondant à un tournant important de l’exégèse biblique, lorsque celle-ci, délaissant la lecture allégorique de l’Écriture, s’attache à développer une approche littéraire et théologique du texte, dont la théorie des « quatre sens de l’Écriture » serait l’expression. Cependant, l’étude de l’œuvre d’Hugues de Saint Victor permet de remettre en question une telle opposition entre lecture allégorique et recherche du sens littéral. Au XIIe siècle, la lecture chrétienne de l’Écriture est une science sacrée, multiforme et unitaire. Dans ce contexte, interprétation historique et lecture allégorique sont inséparables, la première constituant un préalable à la seconde, seule capable de faire émerger le sens du texte. Ce n’est qu’à partir du XIIIe siècle que les différentes facettes de l’exégèse biblique vont progressivement diverger, jusqu’à constituer des disciplines indépendantes.
in Communio > 44-5-265 (septembre-octobre 2019) . - p39-51[article] l'histoire, l'allégorie et la théologie [texte imprimé] / Dominique POIREL, Auteur . - 2019 . - p39-51.
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Résumé : Le Moyen âge est souvent présenté comme correspondant à un tournant important de l’exégèse biblique, lorsque celle-ci, délaissant la lecture allégorique de l’Écriture, s’attache à développer une approche littéraire et théologique du texte, dont la théorie des « quatre sens de l’Écriture » serait l’expression. Cependant, l’étude de l’œuvre d’Hugues de Saint Victor permet de remettre en question une telle opposition entre lecture allégorique et recherche du sens littéral. Au XIIe siècle, la lecture chrétienne de l’Écriture est une science sacrée, multiforme et unitaire. Dans ce contexte, interprétation historique et lecture allégorique sont inséparables, la première constituant un préalable à la seconde, seule capable de faire émerger le sens du texte. Ce n’est qu’à partir du XIIIe siècle que les différentes facettes de l’exégèse biblique vont progressivement diverger, jusqu’à constituer des disciplines indépendantes.
Titre : La refondation d'une approche canonique de l'Ecriture, dans le contexte de la réception de la constitution conciliaire Dei Verbum Type de document : texte imprimé Auteurs : Olivier ARTUS, Auteur Année de publication : 2019 Article en page(s) : p51-40 Langues : Français (fre) Résumé : Les études exégétiques de la fin du XXe siècle ont, par leurs résultats, remis en cause les présupposés mêmes de l’exégèse historico-critique, en mettant au jour un mouvement « d’exégèse intrabiblique », en particulier à l’intérieur de l’Ancien Testament. Dans le même temps, la fin du XXe siècle voit se développer une nouvelle « approche canonique » de l’Écriture qui met l’accent sur l’identité théologique véhiculée par les traditions bibliques. Les travaux de la Commission biblique pontificale, puis l’exhortation post-synodale Verbum Domini dessinent alors les contours d’un renouveau de l’exégèse catholique qui, sans abandonner la question de l’histoire, l’articule de manière systématique à celle de la réception ecclésiale des traditions bibliques.
in Communio > 44-5-265 (septembre-octobre 2019) . - p51-40[article] La refondation d'une approche canonique de l'Ecriture, dans le contexte de la réception de la constitution conciliaire Dei Verbum [texte imprimé] / Olivier ARTUS, Auteur . - 2019 . - p51-40.
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Résumé : Les études exégétiques de la fin du XXe siècle ont, par leurs résultats, remis en cause les présupposés mêmes de l’exégèse historico-critique, en mettant au jour un mouvement « d’exégèse intrabiblique », en particulier à l’intérieur de l’Ancien Testament. Dans le même temps, la fin du XXe siècle voit se développer une nouvelle « approche canonique » de l’Écriture qui met l’accent sur l’identité théologique véhiculée par les traditions bibliques. Les travaux de la Commission biblique pontificale, puis l’exhortation post-synodale Verbum Domini dessinent alors les contours d’un renouveau de l’exégèse catholique qui, sans abandonner la question de l’histoire, l’articule de manière systématique à celle de la réception ecclésiale des traditions bibliques.
Titre : Comment mettre en oeuvre en exégèse biblique le n°34 de verbum Domini? Type de document : texte imprimé Auteurs : Christophe Raimbault, Auteur Année de publication : 2019 Article en page(s) : p73-87 Langues : Français (fre) Résumé : Les années 1970 sont caractérisées par une diversification des méthodes de l’exégèse biblique. La critique littéraire, historique et socio-historique, qui met l’accent sur les conditions de production et d’écriture des traditions bibliques continue à être la base de nombreuses études, mais l’analyse narrative permet de développer un nouveau point de vue : celui du lecteur. D’autre part, s’appuyant sur ces méthodes diversifiées, l’exégèse biblique tente d’aller au-delà d’une simple étude technique des traditions bibliques. Un intérêt nouveau pour la théologie du texte se développe. Celui-ci répond, pour une part, à l’invitation effectuée par le pape Benoît XVI, au n° 34 de l’Exhortation post-synodale Verbum Domini.
in Communio > 44-5-265 (septembre-octobre 2019) . - p73-87[article] Comment mettre en oeuvre en exégèse biblique le n°34 de verbum Domini? [texte imprimé] / Christophe Raimbault, Auteur . - 2019 . - p73-87.
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Résumé : Les années 1970 sont caractérisées par une diversification des méthodes de l’exégèse biblique. La critique littéraire, historique et socio-historique, qui met l’accent sur les conditions de production et d’écriture des traditions bibliques continue à être la base de nombreuses études, mais l’analyse narrative permet de développer un nouveau point de vue : celui du lecteur. D’autre part, s’appuyant sur ces méthodes diversifiées, l’exégèse biblique tente d’aller au-delà d’une simple étude technique des traditions bibliques. Un intérêt nouveau pour la théologie du texte se développe. Celui-ci répond, pour une part, à l’invitation effectuée par le pape Benoît XVI, au n° 34 de l’Exhortation post-synodale Verbum Domini.
Titre : L'exégèse est-elle une science théologique? Type de document : texte imprimé Auteurs : Florent Urfels, Auteur Année de publication : 2019 Article en page(s) : p87-101 Langues : Français (fre) Résumé : Citant la Constitution Dogmatique Dei Verbum, le n° 34 de l’exhortation post-synodale Verbum Domini propose trois critères permettant d’évaluer la manière dont une exégèse biblique catholique peut parvenir, au-delà d’une étude technique des textes bibliques, à en proposer une herméneutique théologique : « 1) interpréter le texte en tenant compte de l’unité de l’ensemble de l’Écriture ; 2) tenir compte ensuite de la Tradition vivante de toute l'Église, 3) respecter enfin l’analogie de la foi ». Florent Urfels analyse la manière dont l’exégèse biblique contemporaine honore chacun de ces critères, et invite à développer une réflexion herméneutique qui permette de mieux élucider la manière dont les Traditions bibliques proposent une théologie de l’histoire.
in Communio > 44-5-265 (septembre-octobre 2019) . - p87-101[article] L'exégèse est-elle une science théologique? [texte imprimé] / Florent Urfels, Auteur . - 2019 . - p87-101.
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in Communio > 44-5-265 (septembre-octobre 2019) . - p87-101
Résumé : Citant la Constitution Dogmatique Dei Verbum, le n° 34 de l’exhortation post-synodale Verbum Domini propose trois critères permettant d’évaluer la manière dont une exégèse biblique catholique peut parvenir, au-delà d’une étude technique des textes bibliques, à en proposer une herméneutique théologique : « 1) interpréter le texte en tenant compte de l’unité de l’ensemble de l’Écriture ; 2) tenir compte ensuite de la Tradition vivante de toute l'Église, 3) respecter enfin l’analogie de la foi ». Florent Urfels analyse la manière dont l’exégèse biblique contemporaine honore chacun de ces critères, et invite à développer une réflexion herméneutique qui permette de mieux élucider la manière dont les Traditions bibliques proposent une théologie de l’histoire.
Titre : Liturgie et canon des Ecritures Type de document : texte imprimé Auteurs : Eric de MOULINS BEAUFORT, Auteur Année de publication : 2019 Article en page(s) : p 101-108 Langues : Français (fre) Résumé : La liturgie fut le lieu de la définition progressive du canon des Écritures. Elle est, aujourd’hui, après la réforme liturgique initiée par le concile Vatican II, le lieu où sont mis en relation les différents éléments du canon − Ancien Testament, Lettres apostoliques et Évangiles. Placé dans le contexte du Canon, et proclamé dans la liturgie, chaque texte dépasse sa visée première et historiquement contingente, et a pour fonction de susciter et de nourrir la foi en Jésus-Christ. Les Évangiles montrent comment Jésus-Christ, par son itinéraire singulier, hérite des promesses faites à Israël et en permet l’accomplissement. C’est la fonction de l’homélie de manifester l’originalité et l’actualité de cet accomplissement.
in Communio > 44-5-265 (septembre-octobre 2019) . - p 101-108[article] Liturgie et canon des Ecritures [texte imprimé] / Eric de MOULINS BEAUFORT, Auteur . - 2019 . - p 101-108.
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in Communio > 44-5-265 (septembre-octobre 2019) . - p 101-108
Résumé : La liturgie fut le lieu de la définition progressive du canon des Écritures. Elle est, aujourd’hui, après la réforme liturgique initiée par le concile Vatican II, le lieu où sont mis en relation les différents éléments du canon − Ancien Testament, Lettres apostoliques et Évangiles. Placé dans le contexte du Canon, et proclamé dans la liturgie, chaque texte dépasse sa visée première et historiquement contingente, et a pour fonction de susciter et de nourrir la foi en Jésus-Christ. Les Évangiles montrent comment Jésus-Christ, par son itinéraire singulier, hérite des promesses faites à Israël et en permet l’accomplissement. C’est la fonction de l’homélie de manifester l’originalité et l’actualité de cet accomplissement.
